avis franchisé cash and repair

Interview – Clichy-sous-Bois un an après ouverture

27 February 2020 By Equipe

M. Riad Ayed a créé son atelier de réparation mobile franchisé en décembre 2018 soit il y a un peu plus d’un an. Découvrez comment s’est déroulée cette première année d’activité à Clichy-sous-Bois (93).

 

C&R : Bonjour Riad, comment allez-vous ?

“Bonjour, eh bien ça va, je viens de passer une partie de la journée avec Bertrand [fondateur de l’enseigne] et là je m’apprête à retourner sur Clichy-sous-Bois mais j’essaie toujours de partir un peu plus tard pour éviter les bouchons.”

franchise réparation mobile clichy sous bois

C&R : Ok, alors entrons dans le vif du sujet : durant les premiers mois, quels sont les défis que vous avez rencontrés ?

“Alors déjà il fallait être au rendez-vous avec la clientèle qui ne nous attendait pas puisque c’est le premier atelier Cash and Repair qui ouvre en région parisienne.

Il fallait donc rapidement se positionner par rapport à la concurrence et surtout se démarquer vraiment.

Par exemple, notre amplitude horaire était plus grande : du lundi au samedi de 9H à 20H voire 21H certains soirs et le dimanche matin. Donc c’était un défi de présence même si j’ai commencé avec 2 employés mais l’un d’eux est tombé malade mi-décembre donc ça été “très sport” juste avant les fêtes.

Ça a été payant puisqu’on a fait le meilleur démarrage pour un atelier Cash and Repair donc on était très fiers, surtout que la tendance s’est confirmée en janvier.

En février, on a connu notre premier plafond de verre à 20 000 euros de CA et la crainte de stagner. Sachant qu’on était déjà rentables, mais même si je dégageais des bénéfices dès le 2ème mois (et encore, parce que le 1er mois n’avait pas été complet), j’aime le challenge et il était hors de question de s’en contenter.

C&R : Comment Cash and Repair vous a accompagné sur ces sujets ?

“Eh bien déjà, il faut rendre à César ce qui est à César, comme j’ai dit à Bertrand. Tout le travail qui a été fait en amont par toute l’équipe Cash and Repair, c’est ce qui m’a permis de prendre rapidement les rênes de l’atelier et de ne pas perdre de temps. Parce que le concept, il est rodé ! Les difficultés et la plus grosse partie du travail a déjà été faite par l’équipe Cash and Repair. 

Là où on m’a accompagné, c’est que déjà on m’a transmis un concept vraiment clé en main, avec les bonnes informations et la formation complète qui va avec et l’accompagnement humain bien sûr avec Bertrand, les formateurs, etc.”

C&R : Qu’est-ce qui vous a étonné concernant l’activité de réparation mobile durant cette première année ?

“Alors, j’ai pu voir l’envers du décor parce qu’en fait avant je travaillais déjà dans la téléphonie et je faisais des SAV sauf que je les envoyais sur des plateformes de réparateurs donc je ne m’en occupais pas directement. Moi ce qui m’a le plus étonné même si je m’en doutais un peu, c’est l’importance du téléphone pour le client. Là on s’en rend vraiment compte, c’est palpable. Le client, on a presque l’impression d’opérer son bras ou un autre membre de son corps. Et on se rend compte qu’on n’a pas vraiment le droit à l’erreur parce qu’il y a des données importantes dedans, il doit travailler avec, bref on voit bien la place du téléphone dans notre vie.

La deuxième chose qui m’a étonné, c’est les débouchés que peut avoir une réparation dans le foyer du client. En effet, aujourd’hui les foyers sont équipés d’une multitude d’appareils.

Quand on voit ce qu’une petite réparation (pour tester) va nous apporter derrière, je trouve ça génial parce que du coup on peut répondre à leur demande sur plusieurs points : smartphones, tablettes, PC portables, consoles de jeu, c’est top.

On fidélise et on devient le réparateur de confiance local.

C&R : Quelles étaient vos craintes avant de commencer et se sont-elles réalisées ?

“Je n’avais pas vraiment de craintes, plus un peu d’appréhension sur comment j’allais m’organiser sur l’atelier. Parce que c’est pas une boutique et moi j’étais habitué à ma zone de confort, j’avais ma boutique, mon petit bureau, mes petites habitudes limite de “petit vieux” je dirais. Et c’est vrai que quand tu viens d’un autre monde, tu as du mal à imaginer travailler sur un atelier, le fait d’être au milieu de la galerie etc mais au final non c’est pas dérangeant. Il faut bien s’organiser, ça c’est sûr, sur l’atelier et avec l’équipe, mais on s’y habitue très vite, c’est devenu naturel d’y travailler (comme dans tous les kiosques et corners de toute façon).”

C&R : Vous travaillez toujours sur l’atelier tous les jours aujourd’hui ?

“J’essaie de passer le relais à l’équipe de plus en plus mais pour l’instant ma place est toujours sur l’atelier, je crois. J’essaie de déléguer réellement, de les rendre autonomes.

Ça m’a même permis de partir 5 fois l’année dernière pour des petits congés donc pour une première année, c’est plutôt sympa. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’entrepreneurs qui puissent se le permettre la première année.

Donc quand je dis que le concept est rodé, c’est vraiment qu’il l’est puisque sinon je n’aurais jamais pu partir. Après bien sûr, c’est notre responsabilité de mettre l’équipe dans de bonnes conditions pour que le travail suive donc même en vacances, j’étais toujours en contact avec eux. Mais moi ça ne me dérange pas car quand on commence un business, ça fait partie de notre vie et si on fait ce métier, de toute façon c’est qu’on l’aime !” 

C&R : Comment imaginez-vous la suite en 2020 ?

“Sur l’année 2019, c’était très satisfaisant mais on en veut toujours plus donc je garde les pieds sur terre et je travaille sur 2020. Mon objectif est simple : continuer à responsabiliser l’équipe, à leur transmettre mon expérience dans la vente, être moins indispensable sur l’atelier et pour les clients (certains veulent toujours me voir), afin de pouvoir ouvrir un second atelier sur la région parisienne. Mais je ne l’ouvrirai pas au détriment du premier, ça c’est sûr

Là où on est en phase avec Bertrand, c’est qu’on travaille tous les deux sur la qualité et pas la quantité donc tant que je ne serai pas sûr à 100% que mes clients seront aussi bien servis sur le premier atelier que sur le second, je ne l’ouvrirai pas.

Mon grand défi 2020, c’est ça : que l’équipe monte en compétence/autonomie et faire en sorte que la qualité qu’on a pu apporter (qui se mesure notamment via les avis clients excellents sur Google) soit la même en mon absence. 

Après ce qui va m’aider, c’est que j’ai de bonnes références ici chez Cash and Repair avec l’expérience de Bertrand, d’Anthony, etc. qu’ils me partagent sans aucun souci. Si on reparle de l’accompagnement Cash and Repair, c’est ça, c’est ce partage sans limite d’expérience et de bonnes pratiques. Il y a beaucoup de franchisés dans d’autres enseignes qui ne bénéficient pas du savoir total de l’entreprise, ou c’est distillé au compte-goutte. Là au contraire on a un partage total d’informations. Je n’ai aucun freins, tout ce dont j’ai besoin je l’ai.

C&R : On peut parler un peu de votre rentabilité sur l’année jusqu’à aujourd’hui ?

“Oui bien sûr, aujourd’hui tous les feux sont au vert. Je parlais tout à l’heure d’un plafond de verre à 20 000 euros de CA mensuel, en réalité il a été facile à atteindre et à dépasser, et nous avons passé les 25 000 euros de CA en décembre dernier. C’était l’objectif de 2019 : passer le seuil des 25000, ce qui fut un peu plus dur mais possible, pas forcément en passant plus d’heures mais en travaillant l’organisation et le taux de transformation.

Nous avons dépassé nos propres records 3 fois dans l’année, ce qui est vraiment encourageant et motivant.

Je suis sûr que le potentiel de l’atelier va bien au-delà donc en 2020, on va enfin prendre le temps de communiquer localement et de réaliser certaines actions proposées par le service marketing de Cash and Repair.

Ce qui est génial au final, c’est qu’à part les quelques actions de com’ au lancement de l’atelier, on n’a quasiment pas fait de publicité.

Je voulais qu’on maîtrise d’abord bien le bouche-à-oreille et le trafic naturel de la galerie avant de se mettre vraiment à communiquer. Donc là oui, on va être plus présents sur les réseaux sociaux par exemple parce que ça fait partie de nos vies donc c’est important.

On n’a pas encore tout à fait le chiffre d’affaires nécessaire pour engager un ou une 4ème collaborateur(rice) sur l’atelier. Etre 3 est tout à fait suffisant mais si je veux ouvrir un second atelier, il faudra quelqu’un pour me remplacer naturellement. Mais je suis confiant qu’on l’atteindra bientôt.”

C&R : Un dernier mot pour ceux et celles qui hésiteraient à rejoindre notre réseau ?

“Je dirais qu’avec Cash and Repair, j’ai trouvé un concept bien rodé et rentable, vraiment basé sur la qualité du service et avec un échange sans limite d’expérience et de bonnes pratiques. Donc si ce métier vous intéresse et que vous avez envie de vous investir, foncez !”

C&R : Merci beaucoup Riad !

 

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